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Rien de plus q'un mec ordinaire. Autodidacte qui peint, dessine, prend des photos, fait un peu de musique, écrit etc... Tout ce qui touche au créatif a du goût, alors j'y trempe mes doigts. Bref, je suis un curieux gourmand Qui roule en Moto Guzzi ! Me joindre : mimi.gau@laposte.net

vendredi 8 août 2014

LAREDO 2014 (1ere partie)






Jeudi 26 Juin, Roro, Gilles et moi prenons la route sous un ciel mitigé, ce soir nous dormons à Ayzieu dans le Gers.
Quelques gouttes avant et après le pique nique, mais à peine de quoi noyer un Ricard.




En milieu d’après midi nous arrivons chez Marianne et Jean François et retrouvons Marie et Casimir, Amora et Jean phi. C’est l’équipe au complet, nous ne serons pas d’avantage pour cette édition 2014.







Vendredi matin, le soleil nous inonde chaudement. Nous avons une belle journée devant nous, alors durant le petit déjeuner nous prévoyons de joindre Laredo par le chemin des écoliers.
Juré je ne voulais pas jouer le trouble fête, ce n’est pas de ma faute à moi si ma Calif ne veut pas démarrer.
Bon faut ausculter et trouver le pourquoi du comment. Tout le monde a les paluches sur la malade. On teste, on bavarde et on se gratte la tête. Ce qui est certain, c’est que la pompe à essence n’est pas alimentée et faut trouver où ça bloque. Ce n’est pas élémentaire mon cher Watson, C’est plein de trucs bizarres qui nous éloignent souvent de la vraie cause. Casimir démonte la pompe et croyez que l’ouvrage relève plus du case tête Chinois que de la mécanique. Gillou pique ses électrodes un peu partout… J’entends déjà de mauvaises langues demander plus de précisions. Sachez qu’elles ont été introduites que dans des contacteurs électriques et rien d’autre. Bref on coupe du Fil, on raccorde ceci à cela et le maître des lieux offre un interrupteur de Peugeot pour allumer la pompe en direct. Youpi, ça marche…. Heu… une fois seulement, ensuite c’est rideau.







C’est vers 11 heures qu’enfin la panne sera découverte ; la prise qui permet de débrancher la pompe pour enlever le réservoir était défaillante en son intérieur, le contact était donc intermittent et par solidarité avec ceux là, se mettait en grève.
Gillou, Jean phi et Casimir à la manœuvre ; un peu de matos fourni par le proprio des lieux et quelques minutes plus tard ma Calif ronronne. Merci a toute l’équipe.
Nous partons après déjeuner, fini les petites routes de montagne nous n’avons plus le temps.

Vendredi en fin d’après midi nous arrivons à Laredo sous un ciel chargé et humides d’une petite bruine.




Samedi balade à pied sous la pluie. Comme nous n’avons pas de parapluie, nous nous abritons par étapes sous le toit des bars.








 Retour au camp, il ne pleut plus et le patron nous annonce que Dimanche sera meilleur et que lundi sera la plus belle journée. Casimir nous mijotera une super promenade.

Si mes souvenirs ne me trahissent pas, il me semble que c’est cette soirée là qu’il y eut un apéro abondant engendrant des défis de poivrots. 




Allez savoir pourquoi Roro et moi nous avions convenu d’un bain de minuit. Bref, puisque le serment fut scellé par deux mains claquées, après le diner, nous voilà donc en route pour la plage accompagné de notre ange gardien Jean phi.
Roro c’est du solide, on peut s’appuyer dessus car je ne sais pourquoi, j’avais l’équilibre très instable. Au début, j’accusais les murs, les poteaux, les autos en stationnement et parfois le bitume de venir à moi, mais comme ça ne le faisait pas, ni pour Jean Phi ni pour Roro, je devais bien admettre que c’était ma propre personne qui gîtait ou tanguait selon la vague et le vent.





Si j’en crois les photos prises par notre ange gardien, nous avions ôté nos bermudas dans la rue. Remarquez c’est plus pratique que sur l’immense plage où il fait tout noir.




Je ne sais où dans les petites dunes nous avons laissé nos fringues, mais qu’importe, tout ce qui nous intéressait était la mer.
Déjà que sur un sol stable j’avais des difficultés à me mouvoir, imaginez dans le sable…. Catastrophique ! Heureusement que Roro c’est du costaud, j’avais de quoi me raccrocher et au cas où je le loupais, c’est lui qui me relevait. La nature est quand même bien fichue.







Le bain, que du bonheur, mais c’est après que tout part en vrille. Je sors de l’eau comme je peux et je me retrouve seul sur une immense plage complètement obscure. J’appelle, pas de réponse… Je vais-je viens, sur mes deux jambes, sur les genoux, à quatre pattes ou en rampant ; je n’ai aucune préférence, c’est selon comme ça vient. Je tente tant bien que mal de me repérer avec les lumières de la ville mais dans une baie presque fermée, des loupiotes il y en a partout et je me retrouve encore au bouillon. Je rebrousse chemin, d’accord je suis au sec, mais impossible de retrouver où nous avons laissé nos vêtements. Ça ne m’amuse plus du tout parce que dans mes poches, il y a mon portefeuille avec tout dedans et je me vois très mal dans mon état d’ébriété très avancée, sans plus rien sur moi faire une déclaration de perte à la guardia civile.
Je me ballade un peu partout au hasard scrutant le noir espérant tomber sur notre tas de fringues. Rien que dalle ! Mais où sont passé Roro et Jean Phi ?
Je n’en peux plus je m’étale comme une serpillère sur le sable, sans doute pensais-je attendre le petit matin pour y voir plus clair quand une voix étrangère se penche au dessus de moi. Deux jeunes personnes, Une fille un gars qui me parlent en espagnol en me montrant des chiffons qui ne sont autres que nos vêtements égarés. Bien qu’ayant du mal à me tenir assis, j’étais content de cet amas de tissus déposé devant moi et j’en tirais mon portefeuille rassuré. Ce qui l’était moins c’est que la fille semblait complètement paniquée. Peut-être en avais-je une plus grosse que son petit ami, mais cela ne justifiait pas son comportement affolé.
Quelque chose attirait mon regard instable au loin dans l’alignement de la plage. Plein de lumière et même des petits projecteurs qui se déplaçait se rapprochant de nous, puis une main sur mon épaule et une voix que je connaissais. Ce timbre verbal n’était autre que l’expression de Jean Phi qui me pressait de m’habiller et de nous sauver au plus vite de l’endroit.
Je ne sais d’où il sortait et comment il m’avait retrouvé… Me voila donc extirpant mes vêtements et essayant un bermuda qui n’était pas le mien. Je change, Jean phi s’impatiente. La fille harangue les lumières qui illuminent sur ma personne dénudée. Il y en a partout autour de moi, plein de gens venus avec des 4X4 équipés gyrophares et même une ambulance qui attend en sortie de plage. J’ai pas l’air d’un con moi…. Bon je m’habille aussi bien que peut le faire un ivrogne et je ramasse le reste pendant que mon ange gardien baratine tous ces gens chasublés d’un débardeur jaune.
Me soutenant nous quittons le lieu suivis jusqu’à la chaussée par les secouristes.
Chemin faisant, j’apprends que Roro une fois sorti du bain, n’ayant pas retrouvé les vêtements à traversé tout le quartier à poil pour retourner au camping. Il a certainement fait le spectacle.
Voilà ! Bonne gueule de bois le lendemain et des bleus un peu partout.
C’est plus tard que j’ai compris pourquoi la fille paniquait. Elle avait parfaitement remarqué que, une, j’étais exagérément ivre, mais surtout que j’étais seul et qu’il y avait des habits pour deux. Elle à donc pensé que le deuxième s’il était dans le même état que moi s’était peut-être noyé et c’est surement ce couple qui à sonné les secours.


Ceci dit, un très grand merci à Jean Phi qui a assuré comme une bête.


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